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Sep

Silicones pour duplication ou hydrocolloïdes ? Le défi de la précision

La duplication du modèle en plâtre est un passage utile, parfois irremplaçable, dans certains travaux dentaires, par exemple quand il y a un risque de dommage (parfois au niveau d’un détail anatomique), ou en cas de nécessité d’effectuer des modifications pendant la modélisation du produit. On peut ainsi éviter, tout simplement, de devoir acheter de nouvelles empreintes.

Avoir à disposition plusieurs copies peut être utile pour archiver le cas clinique, pratique permettant de terminer l’historique du programme de soins et d’en garder la valeur du point de vue médico-légal, notamment lorsque des traitements non réversibles ont été effectués par rapport à la collecte des empreintes.

Bien que plusieurs techniques soient disponibles, sur le plan conceptuel, la procédure consiste en la collecte d’une empreinte du modèle master, sur laquelle on effectue ensuite le moulage dans le matériau de construction.

Parmi les matériaux utilisés pour la duplication, on trouve les hydrocolloïdes, divisés en trois différentes typologies.

Matériels non réversibles (en principe alginates)

L’utilisation de l’alginate permet d’effectuer une procédure alternative à la duplication du modèle master. À partir de l’empreinte originale, sous réserve que celle-ci ne soit clairement pas endommagée après le moulage du modèle master, il est possible de développer une seconde empreinte, qui pourrait être toutefois vraisemblablement moins précise.

Matériels réversibles (gélatines)

Contrairement à l’alginate qui, une fois mélangé à l’eau, durcit de manière irrémédiable après quelques minutes, les gélatines représentent des matériaux thermoplastiques réutilisables, car elles retrouvent leur forme fluide une fois réchauffées.

Ces produits sont surtout employés dans la réalisation des modèles en revêtement (duplications du master en matériau réfractaire) sur lesquels modeler en cire la structure de base du châssis métallique.

Silicones par addition

Actuellement, ces matériaux garantissent les performances les plus élevées en termes de précision. Ceci est confirmé par une étude menée par Eriksson dans le cadre de la prothèse fixe, qui souligne que les écarts sont plus importants à partir de 24 heures. On ne remarque pas de différences significatives entre les deux typologies d’hydrocolloïdes.

Ceci ne les met pas en concurrence avec les matériaux considérés précédemment, mais en définit un usage différent, notamment si l’on considère d’autres aspects (le coût, par exemple). En l’occurrence, l’usage des silicones pour empreintes est conseillé en cas de besoin de copies très détaillées, par exemple dans la réalisation de Maryland Bridge ou la duplication de raccords de prothèse pour Auro Galvan Crown.

Les hydrocolloïdes représentent un bon compromis, avec une attention particulière pour la conservation. D’ailleurs, des études plus récentes semblent anticiper l’usage de ces matériaux.


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