La prise d’empreinte pour les prothèses fixes et restauratrices adhésives, tout en constituant une étape clinique habituellement rapide, constitue certainement une phase opérationnelle fondamentale.
Une empreinte fidèle facilite et améliore le travail en laboratoire, garantissant ainsi la stabilité, les performances et la durée du produit fabriqué. Les matériaux d’empreinte sont très nombreux.
Le fait qu’ils puissent être utilisés pour une variété encore plus grande de réhabilitations, de la prothèse hybride à la prothèse traditionnelle cimentée, mais également à la prothèse amovible et à l’implant, fait que les techniques et modes d’utilisation sont innombrables.
Il peut donc être intéressant de fournir une liste des aspects clés communs à tous les produits et indépendants de la technique. Certains de ces conseils sont, a priori, évidents, mais potentiellement fondamentaux. Une fois le matériau de prise d’empreinte de qualité choisi, il faudra le stocker.
- Respecter les instructions – C’est une règle de base valable pour tous les produits. Il est particulièrement important d’y faire attention quand on choisit un produit pour la première fois. Il faut garder à l’esprit que, au cours du temps, les producteurs peuvent également apporter des modifications à un matériau donné.
- Contrôler la date de production – Après la date d’expiration, le matériau pourrait ne pas polymériser ou, pire, provoquer une réaction non homogène, fournissant ainsi des résultats trompeurs.
- Éviter toute contamination – Il s’agit, en premier lieu, de la contamination biologique et, donc, du risque d’infections croisées, mais également de la contamination chimique. Un exemple est l’utilisation de gants revêtus d’une pellicule de poudre dans le mélange des silicones par addition : ces matériaux sont sensibles au soufre contenu dans la poudre elle-même. Même certaines solutions pour la rétraction gingivale peuvent en contenir. La phase préopératoire est celle qui concerne la préparation du porte-empreintes et du matériau à proprement parler. L’assistante est informée des procédures de désinfection standard mais également des précautions particulières demandées par le professionnel avec lequel elle collabore.
- Choisir le porte-empreintes – En cas d’utilisation d’un porte-empreintes disponible dans le commerce, à usage unique ou pouvant passer à l’autoclave, il est préférable de choisir un produit rigide et de l’essayer dans la bouche du patient pour contrôler la taille.
- Adhésif approprié pour un usage correct – Chaque catégorie de matériel a son propre adhésif. Dans ce cas également, il est conseillé de suivre les indications du producteur et de respecter en particulier les délais prévus pour le séchage. On passera ensuite à la prise d’empreinte à proprement parler puis à l’emballage et à l’expédition.
- Respecter le temps total de travail et de prise indiqués par le producteur
- Introduire le matériau dans la bouche avant l’expiration du temps total de travail
- Maintenir en position pendant toute la durée de la prise
- Extraire le matériau après qu’il a durci
- Désinfection et emballage – Avant d’être préparée pour l’expédition, l’empreinte doit être correctement désinfectée mais sans risquer de l’endommager. Elle est ensuite emballée (ou mise dans une boîte, l’important est qu’elle soit protégée contre tout choc éventuel) dans les conditions d’humidité requises par le matériau utilisé.
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